Mis en avant

A propos …

J’ai eu l’idée de créer ce blog afin de vous présenter la Naturopathie et démocratiser ses techniques pour vous aider au quotidien. L’idée : explorer les différents aspects de la Naturopathie à travers une vision plus lifestyle, discovery, regroupé autour de trois thèmes :
– Physique : comment se faire plaisir en respectant son corps, des recettes healthy simples à réaliser chez soi, des super-aliments, des cures détox.

Émotionnel : des idées pour être bien dans son esprit.. Vous livrer les clefs pour une meilleure gestion du stress, la relaxation, la méditation ou encore la découverte de plantes qui nous apaisent.

Énergétique : comment retrouver et garder sa vitalité au quotidien, grâce aux  techniques de réflexologies, aux oligo-éléments, aux plantes qui nous font du bien.

Je souhaite surtout partager avec vous ma vision de la Naturopathie, et J’espère que vous trouverez dans mes articles des choses qui vous intéressent, vous interpellent et vous aident.

L’olfacthérapie : le pouvoir des odeurs dans la gestion du stress.

Olfactothérapie : respiration des odeurs

L’olfactothérapie consiste à utiliser les huiles essentielles en olfaction, c’est-à-dire en respirant directement l’huile essentielle telle quelle, sans diffusion.
On peut alors se demander comment la simple respiration d’une huile essentielle peut avoir des effets sur la gestion et la réduction de notre stress et ses manifestations ?

Le pouvoir de l’odorat

L’odorat est le seul sens qui puisse reproduire avec autant d’exactitude un souvenir ou une émotion ressentie des années auparavant. En effet, les molécules volatiles vont venir agir directement sur notre système limbique, autrement dit, sur le siège de nos émotions. Et on sait que le système limbique exerce une influence sur le système endocrinien, organe sécréteur d’hormones. Lorsque nous respirons, les molécules viennent se fixer sur des récepteurs de la muqueuse nasale qui vont envoyer un message au niveau du système limbique.
Nous avons 2 types de mémoires :
Une mémoire limbique, reliée aux expériences vécues
Une mémoire inconsciente, intimement reliée à l’organe des sens de l’odorat.
Une odeur peut donc faire remonter une information, lever des barrages et débloquer des situations anciennes.

Qu’est ce qu’une huile essentielle ?

Une huile essentielle est un extrait liquide et aromatique obtenu généralement par distillation à la vapeur d’eau à partir d’une plante, et qui en concentre les actifs volatiles. Elle représente la quintessence de la plante, sous forme de concentré, riche d’une très grande variété de substances actives identifiées très précisément par analyse.
La pharmacopée européenne définit une huile essentielle comme « un produit odorant généralement de composition complexe, obtenu à partir d’une matière première végétale botaniquement définie, soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par distillation sèche, soit par un procédé mécanique approprié sans chauffage».
Les huiles essentielles sont donc des concentrés de molécules possédant ainsi deux niveaux de propriétés :

Huile essentielle, flacon
  • Un niveau thérapeutique issu des composés chimiques la composant. Son utilisation se fera soit en interne, en externe selon des objectifs définis, et selon ses composition et ses propriétés (articulaire, circulatoire, renforcement de l’immunité …etc)
  • Un niveau énergétique. C’est à ce niveau que l’olfactothérapie va jouer. Car les molécules vont agir directement sur le niveau limbique et donc endocrinien.

L’utilisation des huiles essentielles en olfaction

Trois principales catégories d’huiles essentielles se dessinent :

Les dynamisantes : Ce sont les huiles essentielles qui vont vous apporter tonus et vitalité. Elles vous aideront à retrouver du dynamisme et de la positivité dans les périodes où vous ressentez une baisse de tonus et de motivation.

Les apaisantes : Elles vont vous apaiser et vous permettre de retrouver une certaine sérénité quand vous vous sentez « débordé » par vos émotions. Elles favorisent le lâcher prise et la détente.

Les équilibrantes : Elles favorisent l’équilibre intérieur et le bien être d’une manière générale.

Il existe différentes techniques différentes d’olfactothérapie, mais qui sont identiques dans les résultats.

Les différentes techniques d'olfactothérapie / Comment bien respirer une huile essentielle

Comment l’olfactothérapie peut agir sur notre stress ?

Anatomie du stress

Ce mécanisme de défense ancestral est destiné à assurer notre survie face aux agressions de notre environnement. Tout facteur interprété comme stressant initie l’alarme au niveau des structures limbiques (siège de nos émotions). Tout un programme de réactions physiologiques en cascades est alors enclenché pour permettre à l’organisme de s’adapter.
Lorsque cet état de stress devient chronique, il impacte les dimensions physiques, émotionnelles, intellectuelles de nos équilibres de santé. Il s’exprime cliniquement de façon multiples : palpitations cardiaques, maux de tête, douleurs abdominales, insomnie, anxiété, fatigue …

Schéa évolution du stress :  de la phase d'alarme au burn-out.

Stratégies aromatiques anti-stress

Il apparait que la voie olfactive constitue un levier d’action anti-stress puissant par son influence directe sur le cerveau limbique. Tout l’enjeu est d’agir le plus précocement avant la phase d’épuisement en mettant en place une prise en charge globale.
L’étendue des pouvoirs des huiles essentielles nous permet d’intervenir à plusieurs niveaux pour notamment :

  • Atténuer les influx nerveux excitateurs en stimulant les neurotransmetteurs inhibiteurs (GABA)
  • Réduire l’emprise du tonus sympathique excitant (effet sympatholytique) et renforcer l’activité parasympathique relaxante
  • Freiner les sécrétions cortiso-surrénaliennes

On peut alors classer les huiles essentielles selon leur matière première botanique et les effets provoqués sur notre système limbique.

Classification des huiles essentielles selon leur matière première botanique

Même si une classification des huiles essentielles et de leur action sur nos émotions au travers du système limbique existe, leur efficacité n’est pas écrite dans le marbre. Car le pouvoir des odeurs dépends de celui sui les respire.

Le pouvoir des odeurs dans la gestion du stress.

Il serait impossible dans un simple article de détailler les effets olfactif des huiles essentielles tant elles sont nombreuses. Cependant, pour que vous ayez une meilleure appréhension, je vais vous donner l’exemple du pouvoir de 5 huiles essentielles sur notre système limbique.

Sélection d'huile essentielle selon leur origine botanique

Effet de ces 5 huiles sur notre système limbique :

Pour terminer, il est important de rappeler que les recommandations en naturopathie doivent être adaptées en fonction de chacun. Le programme personnalisé est l’un des fondements de la naturopathie. C’est pourquoi ces conseils ne dispensent pas d’un rendez-vous avec un praticien.

Écrit par Ludovic PRECOURT – Praticien Naturopathe Réflexologue certifié

ATTENTION ! Les huiles essentielles sont des substances actives très puissante. Elles doivent être utilisées avec précaution :
– Gardez toujours les huiles essentielles hors de portée et hors de vue des enfants.
– Les huiles essentielles ne doivent pas être appliquées sur les yeux, le contour des yeux, ni dans les oreilles
– D’une manière générale, l’usage d’huiles essentielles est déconseillé pour les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes épileptiques, asthmatique ou présentant un cancer hormono-dépendant.
– N’utilisez pas non plus d’huiles essentielles chez les bébés et les enfants de moins de 3 ans. Pour les enfants de plus de 3 ans, utilisez-les exclusivement sous contrôle médical.
– Dans tous les cas, demandez toujours l’avis d’un professionnel
avant toute utilisation.

Source : Odashi huiles essentielles

Étude : la méditation réduit l’anxiété autant qu’un antidépresseur

Une vaste étude menée par un chercheur de l’Université de Caen Normandie démontre que la méditation de pleine conscience est au moins aussi efficace que la pharmacothérapie, sans les effets secondaires associés.

Et si méditer avait les mêmes vertus que les antidépresseurs sur les troubles de l’anxiété ? C’est en tout cas l’hypothèse validée par un récent essai clinique menée entre les États-Unis et la France.

L’étude portant sur les effets de la méditation a été conduite sur un échantillon de 276 adultes souffrant de troubles anxieux. Les résultats ont été dévoilés en novembre 2022 dans la prestigieuse revue scientifique américaine “JAMA Psychiatry“.

Une étude à haute valeur de preuve

Elle a été conduite conjointement par la Docteure Elizabeth A. Hoge du département de psychiatrie de l’Université de Georgetown (États-Unis) et le Professeur Eric Bui, psychiatre, chercheur à l’Université de Caen.  

« Il s’agit d’une étude qui a un niveau de preuve. Elle est randomisée et en simple aveugle », explique le professeur. Cela signifie, d’une part, que les patients n’ont pas choisi le traitement reçu. Et, d’autre part, que les personnes qui mesuraient l’amélioration des symptômes ne connaissaient pas l’appartenance des patients à tel ou tel groupe.

Les personnes suivies ont donc été assignées à deux branches différentes. Pendant huit semaines, les premiers ont reçu une méditation de pleine conscience. Quand les seconds se sont vu administrer un traitement antidépresseur, en l’occurrence l’Escitalopram.

Deux traitements : la méditation et le médicament

Le programme de méditation de pleine conscience (MBSR) suivi par les patients de l’étude comprenait des cours hebdomadaires de deux heures et demie guidés par des instructeurs. Il était aussi demandé aux patients de pratiquer, seuls, 45 minutes d’exercices supplémentaires chaque jour.  

Pour les patients traités par voie médicamenteuse, il leur a été administré une dose de 10 mg d’Escitalopram chaque jour, par voie orale. La dose a été portée à 20 mg par jour dès la deuxième semaine si le médicament était bien toléré. Le respect du traitement était mesuré par le comptage des pilules et le rapport du patient.

« Il s’agissait d’une étude de non-infériorité. Nous partions du postulat que la méditation de pleine conscience allait faire aussi bien que l’antidépresseur. On s’attendait à ce que les patients qui recevraient le médicament s’améliorent. Idem pour les patients suivant la pratique méditative. Et ce, dans les mêmes proportions », explique le Pr Eric Bui. Et c’est exactement ce qui a pu être mesuré.

Un espoir pour les patients souffrant de troubles anxieux et dépressifs

Cet essai clinique est la première étude qui établit scientifiquement que les résultats de la méditation de pleine conscience sont comparables à ceux de pharmacothérapie pour le traitement des troubles anxieux. « De plus, la méditation de pleine conscience est mieux tolérée, avec moins d’effets indésirables que la pharmacothérapie. »

La formation à la pleine conscience concentre l’attention sur le moment présent. Les individus s’entraînent à considérer les pensées et les sensations comme des phénomènes transitoires qui ne sont pas nécessairement le reflet de la réalité. Ce processus améliore la régulation des émotions et les patients deviennent moins réactifs aux pensées et aux sensations.

Selon le Professeur Bui, les résultats de cet essai clinique sont plus qu’encourageants pour les patients. D’une part, « même si les médicaments fonctionnent, certaines personnes ne supportent pas les effets secondaires. Deuxièmement, les médicaments ne « fonctionnent pas chez toutes les personnes ». Il ajoute en outre que, l’étude ayant été menée sur des patients américains, elle est une réelle opportunité pour un pays au système de santé fragile. « La méditation est plus facilement accessible qu’un suivi psychiatrique efficace là-bas », explique-t-il. Enfin, cela permet de proposer à beaucoup de personnes un traitement plus adapté et accessible.

Récemment, une autre étude de l’Université de Caen Normandie prouvait l’utilité de la méditation chez les personnes de 65 ans et plus. Elle aiderait à vivre en bonne santé plus longtemps en prévenant certaines formes de démences.

Publié le 20/12/2022 à 08h34 . Par Olivier Montégut RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT AIRZEN

Quésaco ?

La Naturopathie

C’est quoi un Naturopathe ? En quoi peut- il m’être utile ? 

Ce sont deux questions que j’entends souvent lorsque je me présente, ou que j’annonce ma reconversion professionnelle. Ces deux questions ne sont pas signe d’ignorance, mais surtout d’un manque d’explication de la profession, souvent elle-même entourée d’idées reçues et  préconçues.

Pour beaucoup, la naturopathie est un concept flou aux compétences mal tracées, que l’on relie inévitablement aux plantes et/ou à la nature. Faisant par assimilation et raccourcis des Naturopathes des “médecins des plantes”. Or le Naturopathe n’est pas un médecin.

Mais la Naturopathie est reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3ème médecine traditionnelle, aux côtés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique. La naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause.

Le Naturopathe cherche donc à rétablir les capacités d’auto-guérison de chacun, et sa démarche consiste à s’appuyer sur les points forts afin de contrebalancer les faiblesses. Il établit un bilan de vitalité, qui n’est pas un diagnostic mais qui entend, par divers moyens, mesurer le niveau de vitalité, estimer les surcharges et les carences pour stimuler et renforcer ces capacités.

En tant que naturopathe j’ai une double mission, celle de thérapeute, qui permet à la personne de retrouver la santé et celle d’éducateur de santé, par laquelle je donne des conseils d’hygiène vitale, dans le but que la personne conserve la santé sur le long terme.

Mon rôle est de vous maintenir en bonne santé via un accompagnement personnalisé. Mon rôle est de rétablir l’équilibre : équilibre alimentaire, équilibre d’hygiène de vie, ou encore équilibre émotionnel. Pour cela, la recherche de la cause de vos inconforts est primordiale, le symptôme n’étant que la partie immergée de l’iceberg à laquelle il faut certes s’intéresser car source de désagrément, mais pas que. Nous devons remercier la douleur, car elle attire notre attention, et nous permet d’anticiper, ou de prévenir les maladies.

Pour faire une analogie automobile, lorsqu’un voyant s’allume sur le tableau de bord de votre voiture, vous ne cherchez pas seulement à l’éteindre. Vous cherchez pourquoi il s’est allumé, les causes qui ont conduit à cette alerte. En Naturopathie c’est pareil.

Malgré cela, vous pouvez toujours avoir des réticences à venir consulter, car il existe de nombreuses idées reçues. Autant de freins invisibles qui collent à la peau de la profession. Faisons un tour d’horizon de ses idées reçues, et voyons si elles ont lieu d’être.

Idée reçue #1 :
“La naturopathie consiste à se nourrir uniquement de légumes et de graines”

C’est le cliché principal lié tenacement aux naturopathes. La naturopathie n’a pas pour vocation à conseiller la restriction alimentaire, à vous inciter à ne manger que des légumes ou des graines. Et en tant que bon épicurien, je ne serais pas devenu Naturopathe s’il avait fallu pour cela dire adieu aux apéros, aux fromages, au vins et autres délices que la gastronomie nous offre.

Plus que de restriction, je préfère pour ma part parler de rééquilibrage alimentaire. La nuance est d’importance car au lieu de priver, on va remplacer quelque chose qui provoque un déséquilibre par quelque chose d’autre qui vous convient, sans priver, ou enlever du plaisir.

À titre d’exemple, si vous n’arrivez pas à vous passer d’un petit déjeuner sucré, je ne vous obligerai jamais à consommer du salé. On trouvera ensemble ce qu’il vous convient au mieux pour atteindre les objectifs. Car si vous n’aimez pas quelque chose, vous ne ferez, procéderez pas aux changements ! Tout est une question d’équilibre et de diversité de l’alimentation. 

Il faut garder en tête qu’en naturopathie, le principe fondamental est l’individualisation de la prescription. Le travail qu’on fera sur votre hygiène alimentaire sera en lien avec votre histoire, vos antécédents, vos problématiques mais aussi et surtout vos goûts. Ce qui convient à l’un ne sera pas forcément toléré chez l’autre ! Et vous ne devrez pas manger que des légumes et des graines 🙂

Idée reçue #2 :
“La naturopathie rime avec arrêter de se faire plaisir”

Encore une fois, sans plaisir il n’y a nulle raison de vivre. Et sans plaisir, on ne fait rien ou alors sous contrainte, et donc mal.

D’ailleurs, ce n’est pas pour rien si de nombreuses personnes prennent plus de kilos que leur poids initial après un régime drastique. La privation n’est pas, et ne sera jamais une solution. Et surtout cela ne correspond pas à ma conception de la naturopathie.

Ma vision consiste à poser de nouvelles bases concernant votre hygiène de vie, en vous gardant motivé pour entreprendre ces changements. Prendre plaisir à ce que l’on fait, est la première étape vers la voie de l’équilibre et du bien-être. 

Et surtout, toujours se garder des “jokers” plaisirs une fois par semaine : la tarte aux fraises que vous adorez prendra alors encore plus de saveur si vous savez que vous allez y avoir droit dimanche, que si vous la mangez indifféremment et plusieurs fois par semaine. Et surtout, votre corps n’adoptera pas le réflexe de stockage dû aux privations. 

Idée reçue #3 :
“La naturopathe est contre la médenice allopathique et les médicaments”

La naturopathie reste une pratique complémentaire à la médecine allopathique et n’a absolument pas l’ambition de la remplacer. Il ne faut pas oublier que les naturopathes ne sont pas des médecins et jamais on ne vous demandera d’arrêter un traitement.

De plus, les médecins ou autres spécialistes du corps médical sont les seuls à pouvoir établir un diagnostic et à vous prescrire un traitement.

De plus, on retrouve de plus en plus de Naturopathe pratiquant dans des pôles médicaux. Ou encore des Réflexologues exerçant dans le milieu hospitalier. La complémentarité fait la force !

Idée reçue #4 :
“La naturopathie soigne tout par les plantes”

Même si il est vrai que nous utilisons souvent les propriétés des plantes, il est faux de dire que nous soignons tout par les plantes. 

Nous travaillons surtout sur votre hygiène de vie de manière globale, sans nous focaliser sur un accompagnement de compléments alimentaires. Selon les problématiques, souvent une correction de votre alimentation, une gestion du stress, une utilisation des méthodes réflexes … permet de retrouver la voie de l’équilibre. Sans avoir recours aux compléments alimentaires ou aux plantes. 

L’utilisation de ces dernières restant la cerise sur le gâteau, une solution pour aider votre corps à atteindre les objectifs que l’on s’est fixés. L’idée n’est pas de vous faire repartir avec une liste longue comme le bras de compléments alimentaires (micro nutriments, vitamines, plantes, huiles essentielles …) souvent chers et contraignants dans la prise quotidienne, mais de vous faire retrouver la voie de l’équilibre et du bien-être. 

Venir consulter un Naturopathe est une démarche personnelle. C’est une rencontre avec un praticien qui passera 1 heure avec vous, pour vous. Il vous aidera non seulement à comprendre pourquoi vous ne vous sentez pas bien, mais vous aidera aussi à vous comprendre.

C’est pour cela que nous sommes des praticiens holistique, car nous vous considérons dans votre globalité, et singularité. 

Alors, allez-vous franchir le pas ?

N’hésitez pas à me contacter 🙂

Le CBD

Le CBD

La grande inconnue

Depuis quelques temps, nos centres villes sont envahis de nouveaux commerces spécialisés dans le CBD. Mais peu d’entre nous savent exactement ce qu’est le CBD, si ce n’est que c’est du chanvre. Mais est-il psychotrope ? Est-il dangereux ou au contraire bénéfique pour la santé ? Beaucoup d’idées reçues et contre-vérités circulent. Pourtant, ce produit se révèle intéressant pour de nombreuses pathologies tel que le stress. Encore faut-il savoir comment le choisir, et comment l’utiliser. Je vais lever le voile sur cette grande inconnue qu’est le CDB.

Avant tout, qu’est ce que le Chanvre ?

Chanvre

Le chanvre ou Cannabis Sativa, est une plante annuelle de la famille des cannabaceae. Elle fait partie de la même famille que le Houblon Hummulus lupulus, dont les propriétés sédatives sont connues et réputées. Il existe plusieurs sous espèces de Chanvre, dont certaines sont particulièrement connues pour leur teneur en CBD, tel que :

  • Le Chanvre industriel Cannabis Sativa ss sativa, très résistant, poussant sans difficultés et fleurit pendant longtemps
  • le Chanvre Indien Cannabis Sativa ss indica, connu pour ses propriétés psychotropes et sa haute concentration en CBD

C’est en 1963 que le chimiste Israélien Raphael MECHOULAM décrit la molécule du CBD et du THC, prouvant ainsi que le CBD n’est pas psychotope. Et ’est dans les années 1970 que l’utilisation du CBD à titre thérapeutique commence véritablement, quand une jeune fille : Charlotte FIGI utilise le CBD pour soigner son épilepsie réfractaire grave.

Comment ça marche le CBD ?

Si le CBD a un effet sur l’être humain, c’est tout simplement parce que notre organisme dispose naturellement de récepteurs : le système endocannabinoïde. Le préfixe endo signifie interne, à l’intérieur. Il désigne une action ou une glande qui travaille à l’intérieur du corps humain. Les endocannabinoïdes sont donc produits et utilisés par le corps, et pour le corps. Notre corps est d’ailleurs en mesure de produire lui-même ces cannabinoïdes.

En agissant sur ces récepteurs situés dans notre système nerveux et dans les cellules du système immunitaire, le CBD permet d’influer sur l’équilibre du corps humain. Pour ce faire, il stimule la production de sérotonine, «l’hormone du bien-être». En se fixant sur les récepteurs de la sérotonine, le cannabidiol provoque un sentiment de bien-être et d’apaisement. À forte concentration, le CBD active les récepteurs 5 HT1A impliqués dans le mécanisme de la perception de la douleur, de l’appétit, de l’anxiété et du sommeil.

Enfin, le CBD agît comme un anxiolitique en activant les récepteurs de l’adénosine, impliqué dans la régulation des fonctions cardio-vasculaires ainsi que des concentrations de dopamine et de glutamate au niveau du cerveau.

Propriétés et contre-indication du CBD ?

Les propriétés du CBD sont multiples et non exhaustives. On peut noter entre autre :

  • Réduction du stress et régulation de l’humeur
  • Amélioration et réduction de certains troubles du sommeil
  • Effet anti-inflammatoire et réduction de certains symptômes de l’arthrose
  • Maladies de la peau (psoriasis, eczéma, dermatites atopique …)
  • Sensation de satiété

Il existe à ce jour très peu de contre-indications liées à la consommation de CBD.

Huile de CBD

Toutefois, il faut quand même savoir que le CBD comme la majorité des Cannabinoïdes est lipophile. Il se lie facilement aux tissus gras. Il peut se loger assez profondément, il est donc long à éliminer de l’organisme. Il est important de bien respecter les posologies indiquées et faire des pauses thérapeutiques fréquentes.

De même, il peut retarder l’assimilation de certains médicaments. Il convient donc d’espacer la prise des médicament et de CBD. Il peut créer une somnolence en cas de surdosage. Par mesure de précaution, compte tenu des éventuels effets sédatifs du produit, il est conseillé de ne pas consommer l’huile avant de prendre le volant.
Il est également déconseillé aux femmes enceintes et allaitante.

Comment utiliser le CBD ?

Pour profiter au maximum de ses effets, il est recommandé de l’utiliser régulièrement à travers plusieurs apports journalier. Le moyen parmi les plus courant et les plus efficaces de le consommer, est la voie sublinguale. Concrètement, il s’agit de placer quelques gouttes d’huiles de CBD sous la langue, et de laisser le produit se dissoudre et se diffuser dans la circulation sanguine à travers les muqueuses de la bouche.

Comme avec toutes les substances actives, la morphologie de chaque utilisateur a un impact sur les effets ressentis. Chaque personne étant unique, il est important de comprendre que le nombre de
gouttes recommandé n’est bien qu’une recommandation. Je vous suggère de commencer avec quelques gouttes par jour et d’augmenter progressivement le dosage jusqu’au niveau qui vous convient.
Comme pour toute substances actives, il est préconisé d’être très attentif aux réactions de l’organisme pour en adapter les quantités.

Comment utiliser l'huile de CBD

2 à 3 gouttes sous la langue, en dehors des repas en sublingual 2 à 3 fois / jour
Ne pas dépasser 160 ml / jour / adulte ( 1 goutte = 4mg de CBD )
Par mesure de précaution, compte tenu des éventuels effets sédatifs du produit, il est conseillé de ne pas consommer l’huile avant de prendre le volant.

Le CBD est considéré comme un complément alimentaire. Le Cannabidiol (CBD) n’est donc pas un médicament et ne peut pas être qualifié comme tel.

Il existe différentes huiles de CBD, classées selon un pourcentage. Ce dernier correspond à la concentration de Cannabidiol dans le produit. Par exemple, dans la formule « huile de CBD 10 % », cette concentration signifie que l’huile contient 1 000 mg de CBD pour 10 ml de produit.

Qu’est-ce que l’huile de CBD 5% ?

L’huile de CBD 5% contient 500 mg de cannabidiol pour 10 ml de produit. Cette concentration délicate en fait un choix idéal pour les consommateurs souhaitant bénéficier des bienfaits du CBD tout en douceur.

À qui est destinée l’huile de CBD 5% ? Elle est destinée aux consommateurs ayant des besoins en cannabidiol réduits ou souhaitant s’essayer à ce type de produit. Cette huile est idéalement adaptée au traitement des :

  • Pathologies légères
  • Inflammations
  • Anxiété
  • Troubles du sommeil
  • Douleurs musculaires.
picto CBD

Qu’est-ce que l’huile de CBD 10% ?

Il s’agit d’un dosage considéré comme « moyen » au sens où il se situe entre les huiles à 5 % et les huiles à 20 %. On parle également d’un dosage «optimal» en ce qu’il convient à la plupart des consommateurs et des cas à traiter.

Dans quels cas utiliser l’huile de CBD 10 % ?
L’utilisation de cette huile couvre un spectre très large de pathologies, de douleurs et de troubles :

  • Anxiété et stress
  • Troubles du sommeil (jusqu’aux insomnies chroniques)
  • Douleurs musculaires et/ ou articulaires
  • Douleurs intestinales
  • Maux de tête et migraines …Etc.

Elle aurait également des effets notables dans la diminution des symptômes liés à des maladies chroniques ou dégénératives, comme la fibromyalgie, la maladie de Crohn ou la sclérose en plaques. Des études sont en cours qui devraient permettre de confirmer le ressenti exprimé par de nombreux utilisateurs.

Et qu’en est-il de l’huile de Chanvre ?

L’huile de Chanvre est également issue de Cannabis Sativa présente également des propriétés alimentaires, nutritionnelles et cosmétiques.

La graine de chanvre contient 30 à 40% d’une huile de couleur jaune-vert. Elle fait ainsi partie des huiles végétales les plus riches en oméga 3. Cette huile végétale contient quelques autres constituants comme des vitamines A, E, B1, B2 et B6, du phosphore, du magnésium et du potassium. Elle se révèle efficace dans la lutte contre :

  • Le cholestérol sanguin et les affections cardio-vasculaires
  • Les troubles cognitifs
  • Le renforcement le système immunitaire
    Cette huile doit être conservée au réfrigérateur car elle s’oxyde rapidement. Elle ne doit pas être chauffée mais uniquement à froid, pure (1/2 à 1 càc avant le repas) ou mélangée à d’autres huiles comme assaisonnement de salades et crudités.
Huile

Les différences entre l’huile de Chanvre et l’huile de CBD
Leur principale différence est liée au processus de fabrication. En effet, bien qu’elles proviennent toutes les deux de la même plante, elles ne sont pas issues des mêmes parties de la plante. L’huile de chanvre est une huile végétale obtenue à partir des graines de la plante de cannabis, appelées chènevis, qui sont pressées à froid. Contrairement à l’huile de CBD, elle ne contient pas de principes actifs. Pour la production de CBD, on utilise principalement la partie aérienne supérieure du Chanvre.

Le chanvre possède de grandes propriétés trop souvent limitée à son aspect psychotrope. Comme nous l’avons vu, son huile qu’elle soit de CBD ou alimentaire possède de nombreuses vertus. Et encore plus, si nous regardons son huile cosmétique, ou encore ses graines et protéines. Mais cela est une autre histoire, et un autre article.

CBD oil

Législation

En Europe, il n’y a aucune loi concernant la production, la consommation et la vente
de CBD. En revanche, ce n’est pas la même histoire pour le chanvre et le THC. La législation européenne autorise la vente de chanvre et de produits dérivés du
chanvre (comme le CBD) ayant un taux maximum de 0,2% de THC.
Les pays décident ensuite la limite légale autorisée au sein de leur territoire .

En France, l’utilisation de l’huile de CBD est autorisée seulement si elle ne possède pas de substance stupéfiante condamnable.
C’est la commercialisation et la consommation de THC qui sont encadrées par la Loi.
Selon l’article R. 5132-86 du code de Santé Publique, qui règlemente les substances classées en tant que stupéfiant, comme le THC. N’ayant pas été classé dans les substances stupéfiantes, le CBD échappe à cette règlementation.

En tant que matière première utilisée dans un cadre médical, alimentaire ou industriel, le Chanvre bénéficie de plus d’un régime juridique dérogatoire. La production, la vente et la consommation de CBD en France sont de fait encadrées par la règlementation concernant la plante dont il est issu : le Chanvre. L’utilisation du Chanvre, et donc du CBD qui en est issu, est autorisée lorsque la
plante ne possède pas de propriétés stupéfiantes condamnables. La teneur en THC de la plante avant transformation doit être inférieure à 0,2.